Les changements climatiques causés par les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique occasionneront des épisodes de canicule de plus en plus fréquents au sein de la population urbaine du Québec. Or, ceux-ci représentent un grave problème de santé publique puisqu’ils entraînent un accroissement de soins hospitaliers et de décès prématurés au sein de la population vulnérable. À titre d’exemple, la mortalité a augmenté de 33% au Québec durant la canicule de 2010.
De plus, en raison de certaines réactions photochimiques, un accroissement de la température ambiante cause une augmentation de la teneur en divers polluants atmosphériques, lesquels ont également un impact négatif sur la santé humaine.
Ainsi, selon une étude de l’Institut national de santé publique du Québec, la pollution atmosphérique serait responsable de plus de 300 décès prématurés par an dans la communauté urbaine de Québec.
Or, la forêt urbaine peut réduire la pollution atmosphérique en diminuant la température ambiante et en retirant directement les polluants de l’air. La capacité de la forêt urbaine à diminuer l’incidence de certaines maladies liées à la pollution atmosphérique, comme les maladies respiratoires chroniques et les problèmes cardiovasculaires, a été mise en évidence par plusieurs études scientifiques.