L’arbre, qui émeut certains jusqu’aux larmes de joie, est seulement aux yeux des autres un objet vert qui gêne le passage. Certains perçoivent la Nature comme ridicule et difforme… et d’autres la perçoivent à peine ou pas du tout. Mais aux yeux de celui qui possède l’Imagination, la Nature est l’Imagination elle-même.
William Blake
Une ville verte est une ville en santé
Le Dr. Pierre Gosselin de l’INSPQ vous offre sa présentation de la conférence “Une ville verte est une ville en santé“. Cette conférence gratuite a eu lieu le 26 janvier dernier à Ste-Foy.
Lien vers la présentation format PDF (4 Mo)
Nous vous invitons aussi à visiter le site “Mon climat, ma santé” qui traite des changement climatiques.
Une vidéo de la conférence sera bientôt disponible.
Extraits de la présentation :
Balade au Boisé Neilson pour identifier les arbres en hiver
Joignez-vous à notre guide Suzanne Hardy, auteur du livre ” Nos champions. Les arbres remarquables de la Capitale “.
- QUAND : Samedi 17 janvier 2015 à 13h30
- RENDEZ-VOUS : Parc-O-Bus sur Quatre-Bourgeois près de Pie XII
- COÛT : GRATUIT
Note : apportez raquettes, bottes hautes ou skis de fond selon les
conditions. Notez que les sentiers ne sont pas entretenus.
Pour information, contactez Mme Agathe Boulanger au
418-652-7114
Une ville verte est une ville en santé
Les liens entre une ville bien pensée et une meilleure santé publique sont de plus en plus évidents. Et l’adaptation aux changements climatiques est une bonne raison supplémentaire de verdir nos villes et de repenser nos comportements individuels ou institutionnels. Diverses initiatives de lutte aux îlots de chaleur, de mise à niveau des bâtiments du réseau de la santé et de leurs terrains ont connu un réel succès public depuis 2008, car ils sont très concrets, visibles et mobilisateurs. Et les bénéfices des arbres dont nous profitons sont importants, gratuits et souvent négligés. Ces projets incitent aussi à marcher davantage et donc à polluer moins. L’importance des outils réglementaires et économiques est soulignée comme déterminants de l’action, en autant qu’ils jouissent d’un large soutien populaire. C’est là notre défi des prochaines années : rendre l’adaptation au climat changeant plus populaire, plus palpable et incontournable.
Photographies gagnantes du concours de photographie “Ma ville, mes arbres”
Le 15 décembre 2014 avait lieu le vernissage du concours de photographie intitulé « Ma ville, mes arbres ». Environ 50 personnes se sont présentées à l’événement situé au Centre des loisirs St-Sacrement sur le boulevard de l’Entente à Québec.
Les invités ont pu contempler les 10 photographies finalistes imprimées et encadrées sur du 11 x 18 po. Projetées sur une toile, défilaient les 167 photographies soumises au concours, accompagnées de leurs titres et du nom de leurs auteurs.
En complément, 12 agrandissements de photographies du Concours photo EVB-CSQ 2014 étaient présentés, ainsi qu’une projection spéciale de la vidéo accélérée (timelapse) intitulé « Nature », projet qui avait pour but de présenter l’évolution d’un géranium sur une semaine. Il était intéressant de visualiser en accéléré la croissance de cette plante du bourgeon à la floraison.
Photographies gagnantes
Sélection du jury
- 1) Beauté Hivernale
- Christiane Blanchet
- Prix : Sapin de Noël – Arboretum experts
- 2) Explosion de couleurs d’Automne !
- Lise Breton
- Prix : Évaluation phytosanitaire des arbres du terrain – Jean Lamontagne
- 3) Aller et retour
- Maéva Viator
- Prix : Livre sur l’histoire de l’enseignement, sac à dos et gourde – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval
Vote du public
- 1) Coucher de Soleil
- Réjane Arnaud
- Prix : Séance de photographie de famille – EnraciArt
Mentions du jury
- Mon arbre candelabre
- Pascale Forget
- Prix : Certificat cadeau de 50$ – Rona St-Sacrement
- Ligne de vie
- Gabrielle Grenier
- Prix : Livre “Arbres et plantes forestières” – Association forestière des 2 rives
- Dénatalité
- Marcel Bérubé
- Prix : Livre “Chanpignons comestibles du Québec” – Association forestière des 2 rives
- Reflection
- Gabrielle Grenier
- Prix : Livre “Nos champions – Les arbres remarquables de la capitale” – Commission de la capitale Nationale
- Coucher de Soleil
- Réjane Arnaud
- Prix : Guide éclair sur “Les oiseaux du Québec” – Association forestière des 2 rives
1 laissez-passer pour 2 personnes pour une journée La Forêt Montmorency
- Grandiose
- Stéphane Miller
- Prix : Guide éclair “Traces d’animaux du Québec” – Association forestière des 2 rives
- Tunnel urbain
- Manon Verreault
- Prix : 1 laissez-passer pour 2 personnes pour une journée La Forêt Montmorency
Voir toutes les photographies gagnantes
Boisé Woodfield
Dès le verdict tombé, les arbres centenaires du boisé Woodfield ont été coupés. Nous vous invitons à lire l’article complet de Jean-Luc Lavallée intitulé ” Le promoteur gagne en cour et abat des arbres centenaires “.
Voici quelques photographies prises avant l’abattage de ces arbres irremplaçables ( du moins à court et moyen terme ).
Photographies par Guillaume Simard
Concours photo Ma ville, mes arbres
Nous vous invitons à participer au concours photo intitulé “Ma ville, mes arbres“.
Angle chemin Sainte-Foy et rue de la Louisiane
À la suite des recommandations du conseil de quartier de la Pointe-de-Sainte-Foy, le promoteur a révisé ses plans pour conserver l’alignement de tilleuls matures situé en arrière lot. En plus de dépolluer l’air, ces arbres constituent un écran d’intimité pour les voisins du secteur résidentiel adjacent.
Côte de Sillery
Les chênes centenaires encadrant le paysage de la Côte de Sillery
seront préservés suite à une décision du Ministère de la Culture. Québec Arbres, s’appuyant sur la contre-expertise de Jean Bousquet, professeur titulaire en foresterie de l’Université Laval, avait comparu devant le Conseil du patrimoine culturel du Québec pour démontrer l’impossibilité d’élargir la Côte de Sillery sans abattre ces chênes centenaires.
Frères des écoles chrétiennes
Quatre-vingt-trois arbres matures, situés dans une zone d’ilot de chaleur et de forte concentration de pollution atmosphérique selon l’Institut national de santé publique du Québec, ont été abattus par le promoteur. Or, ces arbres étaient situés en périphérie du terrain, près de la limite de la ligne de lot. Plusieurs auraient pu être protégés à la suite d’une révision des plans d’architecte et des exigences de la ville.
Selon les experts de l’Institut national de santé publique du Québec, pour contrer l’effet immédiat de la perte d’un arbre mature sur la pollution atmosphérique, c’est 50 jeunes arbres qu’il faut planter. Pour remplacer la capacité dépolluante des 83 arbres abattus sur ce site, il faudrait donc planter 4150 jeunes arbres.